L'éditeur de sécurité Olfeo indique qu'en moyenne 2h10 par jour sont consacrés au Web sur leur lieu de travail. Dans ce laps de temps, « le surf personnel représente 58 % du temps passé sur internet, soit 1h15 par jour ». Sans surprise, les sites les plus visités sont les sites d'actualités, mais également YouTube, Facebook, Wikipédia et autres LinkedIn.
Pour extraire ces chiffres, l'éditeur indique avoir réalisé cette étude sur l'année 2015 en France sur plus d'une centaine d'entreprises représentant plus de 150 000 collaborateurs. Elle se base notamment sur l'analyse des journaux de connexion au Web fournis par les serveurs proxy.
Le surf à titre personnel peut être un motif de licenciement
Si pratiquer ce type de visites pour des motifs personnels est diversement apprécié en fonction des entreprises, la loi s'est récemment penchée sur cette activité. La justice européenne a ainsi confirmé que dans un cercle professionnel, la direction bénéficie d'un droit de regard sur les échanges électroniques des salariés.Les e-mails ou autres services de communication en ligne peuvent donc être surveillés. Dans ce cadre, la justice prend en compte le caractère raisonnable de la pratique. En l'espèce, un employé échangeait très régulièrement des messages privés. Les tribunaux veillent donc à ce que des licenciements soient régulièrement validés lorsque des salariés utilisent trop souvent leurs outils informatiques pour des motifs personnels.
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