Le système d'alerte et d'information censé prévenir une population locale en cas d'attaque terroriste n'a pas fonctionné. Une application, baptisée SAIP (pour Système d'alerte et d'information des populations), avait été lancée en juin dernier dans le but d'informer les passants qu'un danger imminent est présent non loin d'eux. Le dispositif doit donc permettre de limiter les dommages causés aux populations civiles.
Cet outil n'a cependant pas fonctionné lors de l'attentat de Nice perpétré ce jeudi 14 juillet, vers 23h. En principe des alertes, sous la forme de notifications doivent être diffusées dans les 15 minutes après un événement majeur. Les faits ont certes été rendus officiels par la préfecture des Alpes-Maritimes moins d'une heure après les faits mais l'application n'a réagi qu'aux environs de 1h30 du matin, soit plusieurs heures après le drame.
De son côté, Facebook a été prompt à réagir. Le groupe américain a rapidement enclenché son système de « Safety Check » censé avertir vos amis que vous êtes en sécurité. Le groupe américain n'aura mis que quelques dizaines de minutes avant d'activer sa plateforme. Un outil simple d'utilisation et qui ne demande que quelques secondes pour être validé.
Toujours est-il que Deveryware, le prestataire en charge du fonctionnement de l'application va devoir rendre des comptes. Selon Olivier Tesquet, journaliste pour Telerama, la société a été convoquée à la Place Beauvau, siège du ministère de l'Intérieur, pour donner des explications à ce dysfonctionnement.
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