Meta pourrait mettre en place un plan de suppression de postes d'envergure, analogue à celui de l'année dernière.
Le groupe fondé par Mark Zuckerberg, et qui rassemble les très populaires Facebook, Instagram et WhatsApp, continue de réduire la voilure. Avec, finalement, encore plus de licenciements qu'attendu cette année.
Meta veut rationaliser
Le géant des réseaux sociaux Meta est définitivement passé dans une autre ère. Alors que le groupe, à l'image de ce qui se faisait dans la tech depuis de nombreuses années, ne cessait de croître, avec un nombre de projets toujours plus importants, il a opéré une révolution copernicienne il y a environ 6 mois. L'entreprise californienne avait alors beaucoup licencié. Et elle se prépare à le faire à nouveau.
C'est ce qu'on avait appris la semaine dernière, avec l'annonce de nouvelles suppressions de postes à venir. Ces dernières devraient permettre à Meta d'atteindre des objectifs financiers validant son nouveau mot d'ordre : l'efficacité. Mais si l'on savait que la taille des effectifs de la société allait être réduite, il semblerait que l'ampleur de la restructuration soit plus grande que ce qui était prévu.
2022, again ?
En effet, Reuters nous informe aujourd'hui que les licenciements prêts à être mis en place chez Meta pourraient être analogues à ceux du mois de novembre dernier. Une information de taille, puisque la firme avait alors simplement effacé de la liste des employés 13 % de ses collaborateurs, soit environ 11 000 personnes.
Toujours d'après la même source, ces congédiements devraient s'effectuer en plusieurs vagues, étalées sur les mois à venir. La première devrait être rendue publique dès la semaine prochaine, et toucher essentiellement les postes en dehors des secteurs de l'ingénierie. Meta va mettre fin à plusieurs projets lancés dans l'effervescence des dernières années, et renvoyer les personnes travaillant pour ces missions.
Une telle décision ferait par ailleurs du groupe le tout premier de la Big Tech à décider de deux plans de licenciements massifs en quelques mois. Sera-ce une exception confinée à Menlo Park, ou est-ce un signe avant-coureur de ce qui pourrait arriver chez Google, Microsoft ou bien Amazon ?
Source : Reuters