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Ce qui devait arriver arriva… Meta vient d'officialiser la première grande vague de licenciements de son histoire. Des milliers de salariés seront impactés dans les jours qui viennent.

Une décision difficile dont Mark Zuckerberg prend l'entière responsabilité. Il faut dire que le patron de Facebook n'a pas franchement eu le nez creux quant à ses derniers investissements en date.

Des licenciements qui ne laissent pas indifférent

Plus tôt dans la semaine, le célèbre Wall Street Journal évoquait déjà des licenciements massifs sur le point d'intervenir chez Meta. Il faut dire que l'entreprise américaine a récemment enregistré des résultats catastrophiques avec 10 milliards de dollars de pertes pour le seul compte de l'année 2021. La société s'attend à des pertes encore plus importantes en 2023. Un contexte tendu qui aura de lourdes répercussions.

Ainsi, Meta va se séparer de plus de 11 000 salariés, ce qui représente environ 13 % de l'ensemble de son personnel. Les employés licenciés recevront un mail pour les notifier de leur départ. Pour les salariés basés aux États-Unis, des compensations et un accompagnement seront mis en place. Ils toucheront par exemple une indemnité (basée sur leur salaire) d'une valeur de 16 semaines avec deux semaines supplémentaires par année d'ancienneté. Les frais de santé seront couverts pendant six mois et Meta aidera les personnes à trouver un nouvel emploi.

L'entreprise prévoit également de prolonger le gel de ses embauches jusqu'au premier trimestre 2023. Les dépenses discrétionnaires seront quant à elles réduites.

Une stratégie perdante !

Cette vague de licenciements sonne comme le triste épilogue d'une longue série d'investissements qui n'a pas été fructueuse. En effet, la pandémie avait permis à Meta d'augmenter fortement ses revenus puisque les consommateurs étaient pour la plupart coincés chez eux. La demande étant importante, Zuckerberg n'a pas hésité à embaucher à tour de bras puis à investir dans plusieurs secteurs comme le metaverse.

Alors que certains analystes voyaient cette accélération de la demande en services et autres produits en ligne demeurer permanente après la pandémie, la réalité fut bien différente. La tendance est finalement revenue au niveau pré-pandémique, ce qui a entraîné de fortes baisses des revenus de Meta. Sans oublier le fait que le metaverse selon Facebook peine à convaincre.

Zuckerberg veut donc privilégier les domaines de croissance prioritaires de son entreprise (publicités, plateformes commerciales…). Le P.-D.G. avait déjà expliqué que Meta serait « une organisation plus petite en 2023 »… Et on comprend aujourd'hui ce qu'il voulait dire par là !

Source : Engadget