La communication est en effet de mise sur ces pages, et on devine que LinkedIn, qui compte plus de 200 millions de membres, cherche à attirer de nouveaux types d'utilisateurs sur sa plateforme. A l'heure actuelle, environ 200 universités ont déjà complété leurs pages, et il est possible de les explorer pour voir le rendu proposé. Un petit tour sur la page de l'université de Californie, située à San Diego, permet par exemple de découvrir qu'un nombre important d'anciens élèves travaillent désormais chez Google et Qualcomm, et que le campus dispose d'un professeur pour 19 étudiants.
La seconde démarche du réseau social professionnel pour s'ouvrir aux jeunes consiste à baisser l'âge minimum requis pour s'y inscrire. Ainsi, la plateforme s'alignera le 12 septembre prochain sur Facebook, en permettant aux adolescents français âgés d'au moins 13 ans de se doter d'un compte LinkedIn. « Les étudiants ambitieux pensent déjà à leur avenir lorsqu'ils entrent dans le secondaire, et se demandent dans quelle université ils veulent aller, ce qu'ils veulent étudier, où ils veulent vivre et travailler. Nous voulons encourager ces étudiants à exploiter les idées et les connexions de millions de professionnels sur LinkedIn, afin qu'ils puissent prendre des décisions plus éclairées et commencer leurs carrières du bon pied » explique le service.
Les utilisateurs de moins de 18 ans bénéficieront par ailleurs de paramètres de confidentialités par défaut qui limiteront les données affichées publiquement. A noter que si l'âge minimum est de 13 ans dans la plupart des pays européens, il y a tout de même certaines variations : en Espagne et en Allemagne, l'âge minimum est de 14 ans, et il est de 16 ans aux Pays-Bas.