Laurent de la Clergerie © LDLC
Laurent de la Clergerie © LDLC

Fidèle à son image d'homme passionné, audacieux et entrepreneur, Laurent de la Clergerie, monsieur LDLC, est prêt à relever de nouveaux défis, toujours dans un esprit bienveillant.

25 ans après, la success story de Laurent de la Clergerie est incontestable. En un quart de siècle, l'aîné de la famille, diplômé de sciences économiques et ingénieur en électronique, a fait du groupe LDLC une véritable référence du e-commerce français, symbolisée aussi, de l'autre côté de l'écran, par ce que l'on appelle vulgairement « le bonheur au travail ». En juillet 2020, le groupe installé à Limonest (Rhône) promettait de faire basculer ses salariés à 32 heures hebdomadaires. Et il l'a fait. Désormais, son président historique, Laurent de la Clergerie, veut prolonger l'aventure, mais sur d'autres terrains.

LDLC, la belle histoire

Au fil des années, le site LDLC.com (renforcé aussi par le soutien de 80 magasins) est devenu un passage quasi obligatoire pour tout amateur en quête d'un produit high-tech. Car si le PC et les périphériques restent des fondamentaux du site, celui-ci a élargi son horizon, pour désormais peser autour de 725 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel. En attendant le milliard, qui n'est qu'une question de temps.

Avec une galaxie de 7 sites marchands, de 50 000 références regroupées sous 1 500 marques et quelque 25 000 colis expédiés chaque jour, grâce aux efforts de 1 000 collaborateurs, LDLC ne cesse de grandir. Le tout en offrant un cadre de travail de premier plan aux salariés, qui peuvent se vanter d'œuvrer dans un groupe récemment certifié « Great place to work », où le bonheur quotidien est aussi une priorité.

Ses principes, Laurent de la Clergerie veut les appliquer ailleurs, loin du commerce en ligne. En effet, certaines insatisfactions demeurent. « Je vends des produis qui viennent tous de Chine ! J'ai certes créé une belle histoire, mais il me manque le sens » concède-t-il à nos confrères de E-Commerce Mag. Ce sens, l'entrepreneur espère le trouver en donnant vie à ses prochains projets.

Des fermes et du veggie au menu de Laurent de la Clergerie

Sauf immense catastrophe, et bien que rien ne soit jamais totalement acquis dans la vie, la pérennité du groupe LDLC semble relativement assurée. De quoi donner à Laurent de la Clergerie l'opportunité de se diversifier. Et le passionné d'informatique, qui, souvenez-nous, veut donner du « sens » à ses projets, ambitionne de lancer un concept de ferme, évidemment en reprenant les principaux ingrédients du succès de LDLC. L'idée : des fermiers salariés ne travaillant que 4 jours par semaine au sein d'une exploitation bio autoreproductrice, pour offrir un luxe dont les agriculteurs se privent : du repos et des vacances.

« Pour cela, il faut se concentrer sur un modèle de ferme de petite taille et donc que le modèle soit duplicable et rentable » explique Laurent de la Clergerie, qui ne veut pas perdre de temps. Et le modèle, qui vient des États-Unis, existe déjà.

Toujours loin du e-commerce, l'autre projet de mister LDLC est tout aussi atypique : un fast-food végétarien, dépourvu de viande et de poisson, pour consommer « vite et bon ». Si la proposition étonne, elle colle à la peau de Laurent de la Clergerie, lui, le Lyonnais qui a toujours rêvé d'être restaurateur.