Biilink veut être le point de ralliement de toutes les start-up dans le monde. Ce pari ambitieux est celui de Stéphanie Wismer Cassin, présidente du groupe Jador et expérimentée dans la création d'entreprise. La promesse faite aux jeunes pousses est qu'elles pourront « se retrouver, se référencer, se faire connaître, s'évaluer mutuellement, et être connectées avec l'ensemble de l'écosystème ». Comme un réseau social.
Dans l'hypothèse où Clubic était une start-up, voici ce que donnerait une page de profil - Crédit : Clubic.
Ce portail, lancé ce 19 mai, se veut ouvert vers les autres réseaux utiles aux start-up, tels que les réseaux sociaux professionnels, et surtout, les plateformes de financement participatif. Elles sont de plus en plus utilisées par les start-up, mais Biilink se refuse à ajouter ce genre de prestation à sa « place de marché ».
Éviter l'enclavement local
En dépit des initiatives de la mission French Tech de fédérer les start-up dans neuf écosystèmes en régions, Biilink veut pousser plus en avant la mise en réseau des jeunes entreprises et éviter l' « enclavement local des acteurs ». Le site veut être un « Leboncoin des start-up » et en ce sens, il permettrait aux investisseurs de venir faire leurs emplettes. Il ambitionne aussi d'être un support de communication où les entrepreneurs pourraient publier du contenu, qui serait consulté par d'autres personnes, et qui échangeraient entre elles.Disponible en français et en anglais, Biilink vise l'international et espère toucher entre 50 000 et 60 000 start-up rien qu'en une année. Si le portail français réussit son pari, il pourrait devenir un Crunchbase - le portail des entreprises de TechCrunch (AOL - Verizon) - mais avec un vernis plus social. Le site n'en est pas à son coup d'essai : Biilink a d'abord été destiné à l'entreprenariat féminin, et a fédéré 30 000 membres en une année.
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