L'information émane de nos confrères de Reuters qui citent trois sources proches du dossier. Parmi les options sur la table, AMD estimerait qu'une cession totale de l'activité n'est pas une priorité en revanche AMD étudie sérieusement la revente de tout ou partie de ses brevets. Dans un email adressé à Reuters, la direction d'AMD explique de son côté croire que la stratégie poursuivit, qui consiste à tirer profit des atouts technologiques divers de l'ex fondeur, est actuellement la meilleure approche pour l'actionnaire. Et de démentir la recherche active d'un repreneur pour la compagnie ou pour certaines activités.
Sur l'année, le cours de bourse d'AMD s'est écroulé de 60% alors qu'AMD se restructure et licencie personnel et ingénieurs (voir AMD : résultats en forte baisse, 15% des effectifs remerciés). JPMorgan n'a pas souhaité commenté cette actualité tandis que la place financière de New York l'a saluée avec une hausse de 18% de la cotation en séance pour clôturer en hausse de 5% sur le NYSE.
Tout comme Intel, AMD doit faire face à la mutation de l'industrie PC, une industrie qui se détache rapidement des PC fixes et autres ordinateurs portables pour se concentrer sur les smartphones et tablettes. Deux marchés extrêmement porteurs qui échappent totalement à AMD, même si la marque espère bien avoir quelques tablettes avec ses puces Hondo notamment. Récemment, AMD annonçait le développement sous licence de puces à architecture ARM (voir AMD annonce des processeurs ARM à destination des serveurs) destinées au monde du serveur mais il faudra attendre 2014 pour les premiers produits et ceux-ci ne se destineront pas au grand public. Et alors qu'AMD a connu une certaine vacance de son exécutif avec le départ surprise de Dirk Meyer et l'arrivée de Rory Read, le fabricant de puces n'a pas nécessairement pris la mesure de la rapidité de mutation de l'industrie pas plus qu'il n'a réussit à régler ses problèmes d'exécution tandis que la marque a continué à perdre de l'argent et des parts de marché. Si la revente est visiblement exclue à court terme, les banquiers pourraient aider AMD à consolider sa situation financière pour lui permettre par exemple d'acquérir de nouvelles technologies ou des compagnies pour s'attaquer, pourquoi pas, à de nouveaux marchés.