Amazon a du mal à garder ses nouveaux employés... et ça lui coûte très cher ! MàJ : Amazon répond

Allez un peu d’organisation dans les formations, et des processus qui se font moins impacter par le turnover, et c’est bon.

Ils sont d’ailleurs obligé de confier des séries à 465 millions de dollars la saison aux stagiaires

Ils n’ont qu’à faire faire des heures supplémentaires à ceux qui restent.

Pour avoir postulé à un poste chez AWS, je dois avouer que globalement leur process RH laisse à désirer. Comme pour les 6% les moins performant, si au bout du 3eme entretien c’est négatif (ce qui a été mon cas), tu as 0 explication sur ce qui a bloqué. Et pas la peine de demandé, on te dit qu’on ne te dira rien. Donc pour progresser et / ou corriger tes problèmes…

Mais chez Dassault Système, c’était pire : on te ment. Recallé lors du second entretien, on m’a dit que c’était mon niveau d’anglais qui posait soucis (ce que je pouvais comprendre). Ils m’ont dit que je devais avoir 750 au TOEIC pour entrer (et je n’avais pas passé l’exam). J’ai bossé pendant 1 mois pour m’améliorer (écoute de série en VO, 4h de cours particulier), j’ai obtenu 780 au TOEIC le mois qui a suivi. Je suis donc retourner les voir avec mes résultats ==> En fait, ils ont du m’accoucher que ce n’était pas l’anglais le soucis finalement…

C’est le bénéfice net qui était de 33 milliards, pas le chiffre d’affaire, qui était de 470 milliards.

Ton droit d’accès RGPD te permet de savoir. Suffit de demander. Tout ce qui est écrit sur toi te concerne. Tu as le droit. Contacte leur dpo sans « abuser ». Parce que c’est légitime ta demande.

Dans l’entreprise où j’ai occupé mon dernier emploi, il y avait un roulement d’intérimaires, et dans la majorité des cas c’était eux qui décidaient de s’en aller.

Or, le travail était loin d’être désagréable, on était bien payés (un intérimaire débutant en catégorie 4 et travaillant en système 5 équipes se faisait environ 2.200 € nets/mois, 2.500 pour un catégorie 7) et il y avait pas mal d’avantages. Et si quelqu’un n’était pas idiot et assez motivé, il pouvait vite monter en catégorie de salaire*.

Seulement voilà, au lieu de voir les avantages, ces intérimaires ne voulaient voir que le négatif : travail à pauses, formations à suivre pour monter en grade et pouvoir travailler sur certaines lignes de production, « je veux être opérateur catégorie 7 au bout d’une semaine », etc…

Bref, tout n’est pas toujours de la faute de la boîte, mais aussi des gens qui croient (parfois à tort, parce que peu expérimentés sur le marché du travail) qu’ils peuvent trouver beaucoup mieux ailleurs.

• en 6 mois d’intérim, je suis passé de la catégorie 4 à la 6, puis à la 7 quelque temps plus tard…certains étaient toujours en catégorie 5 après plusieurs années dans la boîte.

N’empêche que depuis la crise sanitaire il y a une tendance de fond.

Le turnover cette année est élevé.
Habituellement autour de 15%, en France en 2022 il pourrait être bien au dessus.
Les démissions sont au plus haut depuis 2008.
Sans parler du phénomène de quiet quitting très à la mode.
Et ces phénomènes ont l’air d’être identique dans tous les pays de l’OCDE.

Le tout Accentué par une jeune génération qui n’a pas du tout envie de s’encroûter,
Ne croit plus aux fausses promesses d’avancement au mérites et a compris l’intérêt de se barrer quand c’est possible.

Résultat les entreprises ont intérêt à bosser leur « marque employeur » et mettre en place des moyens de rétention si elles veulent garder les meilleurs éléments.

Et le salaire n’est pas le seul levier.
Parce que les salariés qui ne s’intéressent qu’au montant de leur chèque seront les premiers à partir si ils sont mieux payés ailleurs.

Et au final tout ça coûte un bras.
Remplacer un salarié c’est entre 6 mois et 12 mois de salaire suivant son niveau de compétences pour qu’il commence à être « rentable ».

Au final cette inversion du rapport de force aura peut-être des bons effets.

Quant à Amazon vu leur réputation d’employeur il faudrait peut-être qu’ils commencent a se remettre en cause.

Etant de (très) près concerné par le « volet » SSCT de l’emploi, j’encourage tous ceux qui le peuvent (veulent) à brandir sous le nez de leur employeur le montant des cotisation AT/MP de leur boite. Déjà ça calme.
Le turn over est un synonyme de mal-être au travail, ce que vous dites par rapport à l’attractivité est juste. Le salaire ne fait pas tout, loin de là.
Un investissement en tant qu’employé est clairement une bonne chose mais les obligations de l’employeur c’est pas mal aussi.
Pour les curieux c’est 4121-1 et suivants du code du travail.

Et quand on lit « le travail s’adapte à l’homme »… On a sérieusement envie de se marrer très fort.

D’expérience, être un peu moins bien payé à qualif égale, avec une ambiance de travail de dingue et un employeur qui, sans pour autant être un chamallow, est là pour ses employés, c’est le pied.

Quand un salarié est satisfait de ses conditions de travail, tout le monde gagne du pognon. Tout le monde. C’est quand même pas compliqué à faire comme calcul…

Bref, la réponse d’Amazon confirme l’article.
On recrute beaucoup et les employés se barrent.