En juin, lors de la conférence WWDC, Apple présentait son application News, laquelle est pour l'heure réservée aux utilisateurs anglo-saxons. Plusieurs grands noms ont choisi de tenter l'aventure et à ses débuts, l'entreprise avait signé avec Vanity Fair, Wired, GQ, Epicurious ou Teen Vogue.
De dix-huit éditeurs en juin, la firme de Cupertino annonçait une cinquantaine de partenaires trois mois plus tard et aujourd'hui, Apple travaillerait avec une centaine de sociétés. En octobre dernier, le géant annonçait que 40 millions d'utilisateurs faisait usage d'Apple News.
Pour l'heure, le modèle économique repose entièrement sur la publicité. Si le média vend sa pub lui-même, il conserve 100 % des recettes générées. Mais s'il confie cette tâche à Apple, alors il en concède 30 %. Mais Apple devrait prochainement introduire des souscriptions pour accéder aux contenus premium de certains magazines. A l'heure actuelle, ces derniers sont tout bonnement tronqués
L'agence Reuters, qui rapporte l'information, explique qu'Apple souhaite se différencier de Facebook et ses Instant Articles mais aussi renforcer les relations avec les utilisateurs déjà abonnés à certains magazines. A terme, on imagine donc que le lecteur devrait soit pouvoir gérer ses différents abonnements à part d'une seule application, soit souscrire à une offre transverse regroupant les contenus premium de plusieurs éditeurs.
Apple souhaite par ailleurs mettre en place des métriques permettant aux éditeurs de mesurer la popularité de leurs magazines au sein d'Apple News. D'autres données de type démographiques devraient par ailleurs permettre de mieux cibler les publicités ainsi que la nature des souscriptions à proposer.
Outre Facebook, Google planche sur le projet AMP (Accelerated Mobile Page) en proposant aux magazines de modifier légèrement le code de leurs sites pour un affichage quasi instantané du contenu et de la publicité et donc une expérience quasi native.