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C'est une petite polémique qui ne fait pas les affaires de Google ! En effet, un développeur haut placé chez Stadia a récemment exprimé sa volonté de voir les streamers partager une partie de leurs recettes avec les développeurs des jeux qu'ils diffusent.

Twitter s'est rapidement enflammé suite à cette déclaration et un porte-parole de Google a même dû clarifier la position de son entreprise à ce sujet.

Les récentes annonces de Stadia éclipsées

Pour contenter ses utilisateurs à travers le monde, Stadia a annoncé quelques nouveautés ces trois derniers jours lors de son événement « Good Stuff ». Il n'y a pas vraiment eu d'annonces tonitruantes à se mettre sous la dent, mais cette célébration s'est achevée sur la sortie d'une démo exclusive pour Immortals: Fenyx Rising. Malheureusement pour le service de Cloud gaming, un tweet est venu gâcher la fête.

En effet, les internautes se souviendront surtout de ce petit « dérapage » signé Alex Hutchinson. Ce dernier est directeur créatif au sein des studios basés à Montréal pour la division Stadia Games and Entertainment. Le développeur australien est notamment connu pour avoir travaillé sur des titres bien célèbres comme Assassin's Creed III, Far Cry 4 ou encore Journey to the Savage Planet. Selon lui, les streamers devraient payer les créateurs des jeux qu'ils diffusent en live…

Google monte au créneau

Dans son premier tweet, Hutchinson fait référence aux streamers qui craignent de voir leurs vidéos retirées des plateformes de streaming à cause des droits concernant les musiques. Ensuite, il développe sa pensée.

« Les streamers qui s'inquiètent de voir leur contenu supprimé pour avoir utilisé de la musique pour laquelle ils n'ont pas payé devraient plutôt se questionner sur le fait qu'ils diffusent des jeux pour lesquels ils n'ont pas payé non plus. Tout peut disparaître dès que les éditeurs décident d'appliquer cette stratégie. La vérité, c'est que les streamers devraient payer les développeurs et les éditeurs des jeux qu'ils diffusent. Ils devraient acheter une licence comme c'est le cas pour toutes les vraies entreprises et payer pour le contenu qu'ils utilisent ».

Des journalistes, des joueurs et bien évidemment des streamers ont vivement critiqué cette position, si bien que Stadia a été forcé de réagir en précisant par l'intermédiaire d'un porte-parole que « les récents tweets de Alex Hutchinson, directeur créatif au studio basé à Montréal de Stadia Games and Entertainment, ne reflètent pas l'avis de Stadia, YouTube ou Google ».

Encore un incendie à éteindre du côté de Stadia...

Qu'en pense-t-on chez Clubic ?

Si le débat autour de ce sujet est intéressant (sans dire qui a raison ou tort), il est clair que cette petite sortie de piste pourrait avoir des répercutions sur Stadia. Après tout, le service de Cloud gaming propose lui aussi une fonctionnalité permettant de streamer directement du gameplay sur Twitch et YouTube. Un tel dérapage est donc malvenu, alors que Google cherche désespérément à convaincre les joueurs de rejoindre son service qui semble être en perdition depuis son lancement…

Source : 9to5Google