Du telharmonium aux samples de hip-hop, Google Arts convoque plus d’un siècle de musique électronique dans une exposition virtuelle. La bien-nommée Music, Makers & Machines est une exposition virtuelle que vous pouvez visiter pour étancher votre soif d’ondes et en savoir plus sur l’histoire de vos titres préférés.
C’est aussi l’occasion de bidouiller sur un Memorymoog avec une simulation 3D sans devoir l’acheter à prix d’or ou l’emprunter à un vieil ami DJ.
De la musique concrète à l’électro : passé et futur
Nous l’apprenons en visitant le site sponsorisé par Google Arts : le terme musique électronique existe depuis bien plus d’un siècle, lorsque l’inventeur américain Thaddeus Cahill dépose le premier brevet de son telharmonium, un beau bébé de 200 tonnes qu’on considère comme le précurseur des synthétiseurs modernes. D’autres inventions suivront, comme le théâtrophone, aux origines de la radio et du jukebox.
Les innovations se poursuivent dans le courant du 20e siècle avec la musique concrète et la multiplication des instruments oscillateurs d’ondes, comme le Memorymoog. Toutefois, c’est au tournant des années 80 que les artistes commencent à expérimenter sur les samples et créent les musiques qu’on écoute encore de nos jours. Si vous souhaitez composer quelques rythmes et mélodies sur des machines aussi emblématiques que la TR-909 de Roland ou le Fairlight CMI (un sampler qui coûtait 20 000 dollars à sa sortie), l’exposition vous en donne la possibilité avec des animations fluides.
L’exposition virtuelle est une mine d’informations sur la culture club de pays et d’époques différentes, comme les premières heures de la techno berlinoise ou la house de Detroit. Avec des dizaines d’articles et de témoignages, il y a de quoi satisfaire sa nostalgie d’une époque pas si lointaine où des clubs étaient ouverts et où les gens pouvaient y danser.
Source : TraxMag