En dépit des efforts de Microsoft, son navigateur web maison Edge doit se contenter de la deuxième place, très loin derrière Google Chrome.
Si Windows 11 a une fâcheuse tendance à faire du forcing autour de Edge, le navigateur de Microsoft n'a selon Statcounter gagné que deux maigres pour cent de part de marché sur ce segment en 2022.
« Living on the Edge »
Dans son dernier rapport mensuel s'intéressant à l'ensemble de l'année 2022, l'outil d'analyse Statcounter a fait état du paysage des parts du marché des navigateurs web. Et sans grande surprise, Chrome domine pratiquement sans partage.
On remarque en effet sur le graphique ci-dessus que le navigateur de Google surclasse totalement ses concurrents avec 66 % de parts de marché, et ce de manière relativement stable tout au long de l'année. Très loin derrière, on trouve Microsoft Edge en seconde place avec 11 % de parts de marché. Le navigateur se trouve au coude à coude avec Firefox et Safari, dédié à l'écosystème d'Apple.
Tout en bas de la chaîne alimentaire, on trouve Opera à 3 % de parts de marché, ainsi que d'autres navigateurs conglomérés par Statcounter. De fait, l'analyse du site ne se montre pas parfaitement exacte, en se basant sur un très large échantillon mais qui n'est pas entièrement représentatif de la réalité.
Des appels du pied de Microsoft qui ne prennent pas
Ce n'est pour autant pas la volonté de Microsoft qui manque pour rallier des utilisateurs à la cause de Edge. Windows 11 s'est également illustré sur ce point, en allant même jusqu'à imposer le navigateur maison de la firme de Redmond via des méthodes pas forcément pro-utilisateurs.
Pour autant, Microsoft Edge est, toujours selon Statcounter, le navigateur qui a connu la meilleure progression sur les deux dernières années. Entre janvier 2020 et décembre 2022, il est en effet passé de seulement 2 % de parts de marché à 11 %.
Des chiffres louables, qui font cependant bien pâle figure face au mastodonte Chrome, s'étant maintenu entre 65 et 70 % de parts entre 2020 et 2022. La route est donc encore longue pour le navigateur de Microsoft, qui parvient tout de même à sortir la tête de l'eau, contrairement à ses concurrents directs dont les parts connaissent une lente régression.
Source : Statcounter