Désormais, le titre est en pleine ascension. Selon une note de Citigroup, l'action « peut monter de façon importante dans les douze mois à venir ». Une indication pour les investisseurs qui confirme la solidité financière de Google. Pour l'analyste de la banque Mark Mahaney, interrogé par l'AFP, les actionnaires sont également rassurés par les faibles performances en Bourse de Facebook, miné par ses perspectives de monétisation sur mobile, en dépit de ses multiples annonces en la matière. La même journée, le titre du réseau social terminait la séance en recul de 9,06% à 20,79 dollars.
Selon l'analyste, la firme de Mountain View « est très bien placée sur toutes les grandes tendances de consommation sur Internet : le mobile, la vidéo, le cloud computing, mais il manque une partie sociale importante, même si Google+ a une carte à jouer ». En effet, si Android domine le marché de la tête et des épaules, équipant 68% des smartphones dans le monde selon IDC, il est plus à la peine avec son réseau social. S'il revendique quelque 400 millions de membres, seulement un quart serait réellement actif, d'après Vic Gundotra, vice-président de l'ingénierie de la société.
Cela ne devrait pas empêcher le titre d'atteindre de nouveaux sommets, prévoit Citigroup. Dans sa note, Mark Mahaney a en effet relevé sa prévision pour 2014 de 740 dollars, à 850 dollars l'action. Désormais, la capitalisation de Google (245,07 milliards de dollars) surpasse celle d'IBM (234,60 milliards) et devance largement celle de Facebook ( 44,54 milliards) et Yahoo! (18,95 milliards).