Le mois dernier, la ministre de la Culture Aurélie Filippetti souhaitait ouvrir le débat concernant la création d'une éventuelle taxe pour les services de référencement qui éditorialisent les contenus publiés par les magazines web d'informations. Bien entendu, avec son site d'actualités, Google est déjà en ligne de mire des médias français, lesquels soutiennent la mise en place de cette taxe.
De son côté la firme de Mountain View a envoyé un courrier au gouvernement en expliquant que son service serait tout bonnement retiré du pays si elle devait s'acquitter d'une quelconque taxe. Dans cette lettre, rapportée par l'AFP, le géant californien explique qu'il se verrait alors « contraint de ne plus référencer les sites français ».
Google estime que cette loi, si elle venait à être votée, n'aurait pour ambition que « d'interdire le référencement non rémunéré (et) aboutirait à limiter l'accès à l'information ». Surnommée la Lex Google celle-ci prévoit de pénaliser les administrateurs de sites de référencement à 3 ans d'emprisonnement et 300 000 euros d'amende.
Dans sa lettre Google rappelle que son service d'actualités génère quatre milliards de clics chaque mois pointant vers les pages des éditeurs français.