Dans une interview accordée au site aqui.fr, Aurélie Filippetti considère en effet que : « ce qui est indispensable, c'est qu'il y ait une forme de rétribution par les sites qui aujourd'hui tirent un profit réel de l'utilisation des contenus riches en information, en savoir faire, en matière grise. Il faut qu'ils participent au financement de l'information ». Elle ajoute qu'une mission sur le sujet a d'ores et déjà été confiée à un inspecteur des Finances ainsi qu'à un magistrat de la Cour Des Comptes.
Evoquant la « concurrence assez déloyale » menée par certains grands acteurs mondiaux, la ministre précise que « certains sites, des moteurs de recherches issus d'acteurs économiques qui ne sont pas localisés en France et pas fiscalisés en France utilisent, énormément, de matière première issue de la presse numérique ». C'est pourquoi elle plaide pour une meilleure transparence dans les mécanismes d'aide à la presse et invite à entendre les propositions qui seront formulées dans le cadre de la mission Lescure.