Dans un communiqué transmis à notre rédaction, Google estime que le projet de loi proposé par les associations françaises des éditeurs de presse « serait néfaste à la fois pour Internet, pour les internautes, et pour les éditeurs qui bénéficient d'un trafic substantiel envoyé par le site Google Actualités ainsi que par le moteur de recherche ».
Google ajoute que ce nouveau système « aboutirait à limiter l'accès à l'information ainsi qu'à freiner l'innovation, facteur pourtant clé pour les éditeurs de presse pour toucher de nouvelles audiences et bénéficier de nouvelles opportunités de revenus en ligne. »
Certains syndicats comme le SPQN ont en effet, a en effet fait part de ses nouvelles propositions aux ministres de la Culture et de l'Economie numérique. Ce dernier souhaite que soit mis en place un droit voisin qui obligerait les services qui référencent puis éditorialisent les contenus publiés par les sites d'information (comme Google Actualités) à verser une sorte de redevance.
De son côté, la ministre de la Culture a avancé à pas de velours sur cette question épineuse. Aurélie Filipetti a simplement expliqué qu' « il serait normal que ces moteurs de recherche contribuent à financer la vraie valeur ajoutée produite par les journaux ». La question est désormais sur la table du gouvernement. Ce dernier pourrait alors choisir d'opter pour la même politique que celle adoptée en Allemagne. Une loi a ainsi été votée afin d'obliger les le service Google Actualités à verser des droits afin qu'il puisse indexer les contenus des sites proposant des informations en ligne.