L'opération, évaluée à 1,3 milliard de dollars, ferait de ce rachat le quatrième plus gros de la société derrière celui de YouTube en 2006 (1,65 milliard de dollars), la régie publicitaire DoubleClick en 2008 (3,1 milliard) et enfin Motorola Mobility en 2012 (12,5 milliards). Mais pour l'instant, du côté de Google contacté par l'AFP, on dit ne vouloir commenter « aucune rumeur et aucune spéculation ».
Waze gardera « son identité indépendante »
La candidature de Google au rachat de Waze paraît mieux armée que celle de ses compatriotes. Les négociations avaient achoppé avec Apple et Facebook notamment parce que la start-up israélienne, selon le journal Globes, avait souhaité que son personnel local soit gardé. Or Google dispose d'un bureau local.
Ainsi, « le centre de recherche et développement de Waze restera en Israël au moins pendant trois ans, tout comme le PDG de la société, Noam Bardin. Waze va garder son identité indépendante aussi bien en tant qu'entreprise qu'en tant que marque », explique le journal Haaretz, repris par l'agence de presse.
L'intérêt pour Google de racheter Waze serait d'enrichir son propre service de cartographie en le dotant de fonctionnalités sociales : l'éditeur propose en effet à ses 40 millions d'utilisateurs d'ajouter des informations relatives au trafic afin « de gagner du temps et de l'argent sur leur trajet quotidien ». Et cela permettrait à l'américain d'assoir un peu plus sa domination sur le système d'Apple encore fébrile.
