Selon Reuters, Joaquín Almunia, le commissaire à la Concurrence considère en effet que ces modifications permettent toujours la mise en avant prioritaire de certains services de Google, au détriment de ceux de la concurrence. Interrogé par une radio espagnole, le responsable communautaire a également rappelé que le temps jouait contre Google et que le groupe devra prochainement apporter des réponses claires.
Ainsi, Google peut toujours formuler de nouvelles propositions, lesquelles seront étudiées par la Commission européenne et la concurrence. A défaut, l'Europe pourrait se tourner, après enquête, vers une solution plus directe, à savoir une amende, pouvant aller jusqu'à 5 milliards de dollars. Toutefois, cette éventualité reste encore hypothétique, à l'heure actuelle.
En attendant, un porte-parole de Google a tenu à rappeler que la firme restait déterminée à faire des concessions. A ce titre, le représentant du groupe à Bruxelles, Al Verney, a expliqué avoir déjà « apporté des modifications importantes pour répondre aux préoccupations de la Commission, augmentant considérablement la visibilité des services rivaux, notamment sur des requêtes spécifiques ».
Malgré ces avancées, Google devra aller plus loin et proposer de nouvelles rénovations de son moteur de recherche afin de faire taire les critiques.