Panne mondiale du serveur publicitaire de Google, Twitter s'en amuse

Karyl AIT KACI ALI
Publié le 13 novembre 2014 à 16h20
DoubleClick for Publishers, la plateforme publicitaire de Google est brièvement tombée en panne mercredi après-midi. L'interruption du service a engendré la disparition de la publicité sur de nombreux sites à travers le monde. Ce qui n'a pas manqué d'amuser les utilisateurs de Twitter.

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L'incident aura duré entre 1 et 2 heures et coûté cher aux entreprises affectées. Ce mercredi 12 novembre vers 15h (heure française), la plateforme publicitaire de Google, DoubleClick for Publishers, a cessé de fonctionner. La panne a fait disparaître la publicité sur l'ensemble des sites utilisant le service.

A la place des publicités : des espaces blancs. Aucun format n'a été épargné, de la vidéo au native advertising (publicité intégrée au flux d'un média), en passant par les publicités mobiles. La panne a même rendu certains sites inaccessibles. Les administrateurs devaient alors désactiver les emplacements publicitaires pour que les pages recommencent à charger.

Le vice-président de Google en charge de la publicité, Neal Mohan, a immédiatement réagi sur Twitter, indiquant que les ingénieurs travaillaient à la résolution du problème. Moins de deux heures plus tard, Google a publié un article sur le blog DoubleClick for Publishers afin d'annoncer que le service était de nouveau actif. La société n'a donné aucun détail sur la nature de la panne et s'est contentée de dire qu'il s'agissait d'un « bug logiciel ».




Parmi les entreprises touchées, on compte de nombreux titres de presse, comme CNBC.com, premier à relayer l'information, le Wall Street Journal, USA Today, Forbes, Computerworld, The Verge, ainsi que Clubic. Certains services appartenant au géant de Mountain View ont également été affectés, comme YouTube ou Google AdSense.

Dan Olds, analyste du Gabriel Consulting Group, affirme à Computerworld que l'interruption du service coûtera des millions de dollars aux entreprises. Le journal britannique Daily Mail estime, pour sa part, avoir perdu entre 70 et 100 000 dollars. Cette déconvenue coûtera également à Google : le moteur de recherche est avant tout une régie publicitaire. En effet, plus de 90% des revenus du groupe proviennent de cette activité.




L'incident a fait grand bruit sur la toile, et a particulièrement amusé les utilisateurs de Twitter. Les hashtags #bannergate et #Adpocalypse ont d'ailleurs été créés pour l'occasion. Ainsi, Rich, un utilisateur commente : « On dirait que Google a lancé son propre bloqueur de publicités ». Paul Bannister ajoute : « Sur une note positive, le #Adpocalypse a permis à notre site de charger super rapidement, ceci étant dit, j'aurai préféré gagner de l'argent ».




Pour en savoir plus :
Karyl AIT KACI ALI
Par Karyl AIT KACI ALI

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