Le départ de cet ancien responsable d'Apple était attendu depuis l'annonce de l'arrêt du système d'exploitation WebOS qui équipait les tablettes et smartphones de HP. Rubinstein avait d'ailleurs soutenu l'OS et en avait même fait un argument de poids dans le rachat de Palm en 2010. A l'époque, l'objectif du groupe HP était d'intégrer WebOS à l'ensemble de ses produits mobiles. Une stratégie d'unification qui n'a pas réellement porté ses fruits.
En effet, lors de la publication de ses résultats financiers pour 2011, la firme avait rappelé qu'elle comptait restructurer et fermer la division en charge du développement des périphériques dédiés à WebOS. Même si Hewlett-Packard avait prévu de conclure l'année sur une note plutôt médiocre, le groupe annonçait une hausse timide de son chiffre d'affaires avec seulement 1 % de croissance.
Le départ de Jon Rubinstein ne signifie pas non plus la mort de WebOS puisque le système d'exploitation est désormais disponible en open source. Une première bêta d' « Open WebOS » devrait d'ailleurs être publiée en août avant la version finale prévue pour le mois de septembre.