Parce que la course au processeur avec les « plus gros gigahertz » reprend de plus belle entre AMD et Intel.
Avec le développement des architectures parallélisées et la multiplication des cœurs/threads, la course aux gigahertz a connu un ralentissement certain, mais elle semble devoir reprendre avec la prochaine génération.
Raptor Lake en attendant Meteor Lake ?
À l'occasion d'un événement avec certains représentants de la presse organisé par Intel, un porte-parole de la marque a confirmé ce que des rumeurs avaient évoqué : la génération de processeurs Raptor Lake n'est qu'un pis-aller.
Vous vous en doutez, Intel ne l'a pas dit en ces termes, mais il a été précisé que cette 13e génération n'existe que parce que Meteor Lake ne pouvait être prête dans les temps. Raptor Lake a donc été imaginé pour occuper le terrain.
On comprend alors mieux pourquoi cette génération ne sera clairement pas une révolution par rapport à Alder Lake et que, comme certains le sous-entendent déjà, il s'agit surtout de pousser plus avant tout ce que nous avons pu connaître sur cette 12e génération.
Le 6 GHz en ligne de mire
Raptor Lake apportera davantage de cœurs efficaces – les Gracemont – par rapport à Alder Lake et il troquera les cœurs performants Golden Cove pour des Raptor Cove dont le cache sera augmenté.
De plus, on peut aussi noter que les fréquences de fonctionnement ont été revues à la hausse et Intel ne compte d'ailleurs pas s'arrêter là. Raptor Lake sera l'occasion pour la société de commercialiser le premier CPU avec une fréquence de 6 GHz.
Aucun des représentants de la marque n'a donné de précision à ce sujet, mais il semble clair qu'il ne s'agira pas d'une version classique de Raptor Lake, plutôt d'une espèce « d'édition spéciale » ou, au moins, une édition « KS » du Core i9-13900.
Rappelons qu'Intel prévoit de présenter le plus officiellement du monde la gamme Raptor Lake le 27 septembre prochain lors de son événement Intel Innovation, un jour après la fin de l'embargo sur l'AMD Ryzen 7000.
Source : TechPowerUp