Parce que la promesse d'un volant de jeu Direct Drive conçu par une marque qui a plus que pignon sur rue est on ne peut plus alléchante.
Sans qu'il s'agisse d'un produit foncièrement mauvais, Logitech est conscient que son G923 a un peu déçu. La promesse du TrueForce n'était peut-être pas tout à fait au rendez-vous, mais le fabricant a expliqué que ce n'était qu'un premier pas… Nous comprenons maintenant pourquoi.
Direct Drive + TrueForce
La simulation automobile « assistée par ordinateur » s'est longtemps contentée de périphériques à transmission indirecte. Les produits se sont améliorés avec les années, mais les puristes y trouvaient toujours quelque chose à redire.
Inutile de tourner autour du pot. Pour son nouveau volant, Logitech a donc décidé de passer à l'étape supérieure, une étape jusqu'à présent réservée à quelques passionnés qui passaient par des constructeurs relativement modestes, exception faite du pionnier Fanatec, le Direct Drive.
L'idée est de ne plus employer la moindre courroie de transmission afin de profiter d'un mécanisme à entraînement direct. Placé sur l'axe de sortie du moteur, sans engrenage ni courroie, le volant se veut à la fois bien plus puissant et bien plus précis.
Deux qualités sur lequelles Logitech entend bien capitaliser avec le PRO Racing Wheel. Ce dernier se voit aussi doté de la technologie maison TrueForce, dont l'objectif est d'offrir un retour plus fin aux joueurs.
Couple de 11 newton-mètres
Pour l'occasion, Logitech s'est offert les service de Lando Norris, pilote de F1 pour McLaren, qui déclare que « le volant PRO Racing de Logitech rend l'expérience de Sim Racing incroyablement réaliste. Je suis capable de ressentir les conditions de la piste et la façon dont la voiture réagit pendant la course. »
Au-delà des superlatifs d'usage, nous sommes très curieux de pouvoir tester un tel dispositif. Le Direct Drive est réellement un supplément indiscutable pour tous les amateurs de simulation. Logitech insiste au passage sur la puissance déployée par son moteur dont le couple est évalué par le fabricant à 11 newton-mètres.
Bien sûr, le Direct Drive n'est pas le seul atout du volant qui dispose de nombreuses « petites » améliorations, avec une attention particulière à l'ergonomie des commandes : « Boutons et cadrans sont situés dans un "balayage du pouce", de sorte que les coureurs n'ont jamais à quitter le volant des mains ou la route des yeux. »
Notons également la présence de palettes à double embrayage pour « un meilleur lancement depuis la grille de départ », mais que l'on peut aussi configurer en accélérateur et en frein pour n'avoir plus que des commandes au volant. L'ajustement des contrôles se fait d'ailleurs au moyen de cinq profils utilisateurs stockés sur le volant.
Le pédalier, moins novateur, n'est toutefois pas trop mal, et Logitech insiste sur la présence d'un « frein à cellule de charge réaliste » (load cell) que l'on peut largement personnaliser. Les pédales enregistrent la force appliquée par le pilote pour de meilleures sensations, et l'on peut en ajuster la fermeté à l'aide d'un jeu de ressorts. Bien sûr modulaire, le pédalier permet de modifier la position des trois pédales.
Disponible en deux versions compatibles d'un côté PC, PlayStation 4 et PlayStation 5, et de l'autre, PC, Xbox One et Xbox Series X|S, le Logitech G PRO Racing Wheel semble devoir faire figure de référence. Il sera néanmoins proposé à un tarif à la hauteur de ses ambitions : 1 099 euros pour le volant et 389 euros pour le pédalier PRO Racing Pedals. La sortie est prévue ce mois-ci.
Source : Communiqué de presse Logitech