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Microsoft a testé pendant 48 heures l’alimentation de plusieurs serveurs dans un data center à l’aide de piles à hydrogène pour se rapprocher de son objectif de réduire la pollution que l’entreprise émet d’ici à 2030.

Cette expérience est un pas de plus vers l'objectif de l'entreprise, annoncé en janvier dernier, de réduire son empreinte carbone d’ici 2030, et fait suite à la réduction de sa dépendance aux énergies fossiles déjà entamée.

L’hydrogène moins cher que le gasoil

Cette expérience est également liée à la chute du coût des piles à hydrogène face à l’élévation constante du prix du gasoil. Ces piles à combustible, si l’expérience est validée, serviraient à remplacer les générateurs de secours fonctionnant actuellement au diesel dans les centres de données du géant de l’informatique, voire, à terme, à alimenter entièrement des centres de données grâce au principe de l'électrolyse de l'eau.

Ce projet est né après la démonstration du Laboratoire national des énergies renouvelables à Golden, à laquelle a assisté un ingénieur de Microsoft, Mark Monroe, en charge du développement des infrastructures des centres de données. Trouvant l’idée intéressante, il a décidé de la tester avec son équipe sur un centre de données Azure de Microsoft.

Ils ont alors assemblé une pile à hydrogène d’une puissance de 250 kW puis l’ont installée dans le data center de Salt Lake City, dans l’Utah, en septembre 2019, pour alimenter une rangée de serveurs lors de tests. Le premier test réalisé, d’une durée de 48 heures, s’est avéré concluant, à tel point que l’équipe réfléchit à la construction d’un système encore plus puissant et qui pourrait atteindre les 3 mégawatts.

Source : Engadget