Dans un communiqué officiel, la Commission nationale de l'informatique et des libertés explique avoir mené 7 contrôles sur la politique de vie privée de Microsoft visant à éclaircir certains points permettant de vérifier « la conformité de Windows 10 à la loi Informatique et Libertés. ». Suite à cette enquête, Microsoft afficherait plusieurs manquements.
Avec Windows 10, la collecte des données irait bien au-delà du simple diagnostic permettant de résoudre des problèmes. L'éditeur peut par exemple prendre connaissance de l'intégralité des applications installées via le Windows Store.
La Cnil ajoute que, lors de l'installation du système, Microsoft propose aux utilisateurs de choisir un code PIN à 4 chiffres leur permettant de s'identifier sur l'ensemble de leurs services en ligne. Toutefois, « le nombre de tentatives de saisie de ce code PIN n'est pas limité ».
En outre, Microsoft activerait d'emblée un identifiant publicitaire sans le consentement des utilisateurs et permettant d'afficher de la publicité ciblée. D'ailleurs, des cookies publicitaire sont également déposés sans avertir les utilisateurs.
Enfin Microsoft transfère toujours les données personnelles des internautes aux Etats-Unis, or, les accords du Safe Harbor ont été annulés par la Commission européenne faisant place au Privacy Shield, lequel assure une meilleure protection des données pour les Européens.
Microsoft dispose de trois mois pour rectifier le tir sans quoi la société s'expose à des sanctions qui seront définies ultérieurement.
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