Après avoir manifesté son intention de se séparer du spécialiste de la gestion de terminaux, Altiris, à la mi-janvier, Symantec informe de sa nouvelle stratégie dans un communiqué. L'un des traits les plus saillants, dont les détails ont été apportés par Bloomberg, concerne la suppression de 5% des effectifs du groupe dans le monde, soit un millier d'emplois. L'objectif pour le p-dg, Steve Bennett, est de recentrer sa société sur son cœur de métier mais aussi d'alléger sa façon de fonctionner, jugée trop « bureaucratique ».
Pourtant, Symantec est sorti du troisième trimestre fiscal en signant une hausse de 4% de son chiffre d'affaires, à 1,8 milliard de dollars. Le groupe a également réalisé des bénéfices de 313 millions de dollars, même s'ils n'ont pas progressé par rapport au même trimestre en 2011. En septembre, les profits avaient même progressé de 9%.
Si l'éditeur de sécurité ambitionne de revoir sa ligne de produits et son modèle de distribution, Symantec entend aussi rémunérer ses actionnaires chaque trimestre. Il escompte reverser 50% de son flux de trésorerie en dividendes - estimé à 463 millions de dollars au dernier trimestre, en progrès de 15% sur un an. Avec un premier versement en juin. Le conseil d'administration a par ailleurs avalisé un rachat d'actions pour 1 milliard de dollars à compter de l'année budgétaire 2014, en mars.
Depuis l'arrivée du nouveau p-dg, en juillet 2012, qui a succédé à Enrique Salem, le cours de Bourse de Symantec a progressé de 43%. L'éditeur de Mountain View projette, pour la fin de son exercice fiscal, un bénéfice de 37 à 38 centimes de dollars par action, contre 45 centimes ce trimestre.