Il semblerait que la caméra, active depuis quelques mois dans l'habitacle des propriétaires volontaires, se préoccupe du comportement du conducteur, pendant son utilisation.
La caméra intégrée dans l’habitacle des Tesla Model 3 et Model Y fait à nouveau parler d’elle. Cette fois, c’est le hacker « Green », spécialiste du hack des systèmes informatiques de la firme californienne, qui nous transmet des informations.
Tesla collecte des données pendant la conduite
Si cette caméra est restée longtemps inactive au sein des Model 3 et Model Y, depuis le début de l’année Tesla propose aux propriétaires volontaires de l'utiliser. Au départ, Elon Musk avait assuré que ces caméras serviraient à vérifier que les clients de robots taxis Tesla ne vandalisent pas le véhicule. Il avait également indiqué aux conducteurs acceptant de les utiliser que les données collectées ne seraient pas associées à leurs données personnelles.
Pour solliciter les conducteurs, l'entreprise avait fait passer ce message : « Aidez Tesla à continuer à développer des véhicules plus sûrs en partageant les données des caméras de votre véhicule. Cette mise à jour vous permettra d'activer la caméra de l’habitacle intégrée au-dessus du rétroviseur. Si elle est activée, Tesla capturera automatiquement des images et un court clip vidéo juste avant une collision ou un événement de sécurité pour aider les ingénieurs à développer des fonctionnalités de sécurité et des améliorations à l'avenir ».
Le message précisait que le conducteur pourrait choisir ou non de désactiver cet enregistrement via les paramètres de la voiture.
La caméra se préoccupe du visage
Or récemment, Green, hacker connu dans la communauté Tesla, a réussi à déchiffrer le code du logiciel de la voiture. Résultat : le code révèle l’enregistrement et l’analyse du visage du conducteur, opérés par la caméra.
Le logiciel intègre donc des paramètres d’analyse du visage, tels que les yeux fermés, la tête baissée, l’orientation du regard, l’usage du téléphone, le port de lunettes de soleil, etc.
La société indique que cette analyse est effectuée dans le but d’améliorer la sécurité au volant et de comprendre si le facteur humain est en cause lors d’un accident. On peut certes en déduire que ces données serviront à mieux paramétrer les fonctions de conduite semi-autonome pour réduire le risque d’accident.
À l’heure actuelle, seule la force exercée sur le volant par la main du conducteur est détectée et prise en compte.
Source : Electrek