© Shutterstock
© Shutterstock

Le tribunal a cassé la décision prise par l'administration Trump, qualifiée par Xiaomi « d'arbitraire et capricieuse ».

Les investisseurs américains seront heureux d'apprendre qu'ils peuvent continuer à acheter des actions Xiaomi en Bourse.

Une première victoire pour Xiaomi

La Cour de district des États-Unis pour le district de Columbia a en effet annulé le décret mis en place par l'administration Trump quelques jours seulement avant la fin de la présidence de l'homme d'affaires.

Ce décret 13959 plaçait en effet Xiaomi sur une liste noire qui considérait le constructeur comme une « Communist Chinese military company »(CCMC) fournissant des technologies et son expertise aux forces armées chinoises et représentant une menace pour les intérêts du pays.

Le décret prévoyait notamment l'interdiction d'investir dans Xiaomi et d'acheter des titres cotés en Bourse. Xiaomi avait immédiatement contesté cette la décision et porté l'affaire devant les tribunaux.

Les relations commerciales entre la Chine est les USA restent plus que tendues

La justice américaine a rendu son verdict ce vendredi 12 mars et donné raison à Xiaomi en suspendant le décret pour une durée temporaire. Les juges se laissent en effet plus de temps pour analyser en profondeur le dossier, mais cette première étape constitue une victoire pour le constructeur.

Ce dernier n'a pas tardé à s'en féliciter dans un communiqué de presse relayé sur le compte Twitter de la société : « Xiaomi croit que sa désignation en tant que CCMC est arbitraire et capricieuse, et le juge est d'accord avec cela. Xiaomi compte poursuivre ses actions en justice pour supprimer de façon définitive cette désignation ».

Cette histoire rappelle évidemment le bannissement imposé à Huwei en 2019 par l'administration Trump, bien que l'entreprise chinoise reste dans l'œil de Washington.

Si l'on a pu croire que l'arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche allait assouplir les relations entre les États-Unis et le géant chinois des télécoms, les restrictions sur la fourniture de composants ont au contraire été durcies par la nouvelle administration sur fond de guerre commerciale entre les deux super puissances.

Source : TechRadar