Elle s'appellera l'EEMI, pour Ecole européenne des métiers de l'Internet, selon le dernier numéro de Paris-Match, qui accorde deux pages à une interview de Xavier Niel, le PDG d'Iliad, de Jacques-Antoine Granjon (PDG de Vente-privée) et de Marc Simoncini, patron de Meetic. Son but : créer la nouvelle génération de dirigeants de startups, et, pourquoi pas, « trouver le Google de demain ».
Il n'y a encore aucune information sur l'endroit précise ou sera située l'école, ni sur le coût des études. On sait par contre qu'elles devraient être ouvertes à tout titulaire d'un baccalauréat, avec une sélection : seuls 250 à 350 étudiants seront acceptés chaque année. Les trois fondateurs (Marc Simoncini, Xavier Niel et Jacques-Antoine Granjon) ont d'ores et déjà annoncé qu'ils comptaient donner une dimension pan-européenne à leur école.
Les études, organisées en trois ans, doit permettre de créer une nouvelle génération d'entrepreneurs, prêts à se lancer dans des startups. « Nous parions sur des jeunes, des gens qui ont une énergie. On aimerait bien trouver le Google de demain, » explique Marc Simoncini à Paris-Match. Ambitieux ? Le PDG d'Iliad considère que « l'école ne forme pas à tout ce qui vient d'être inventé sur le web. Parce que le temps que les écoles intègrent ça, finalement les gens ont appris sur le tas. »
Un constat assez sévère, donc, mais les trois fondateurs semblent y croire. Certes, trouver le Google de demain peut paraître difficile, d'autant que pour Marc Simoncini, « la technologie, on en est au bout. Alors que pour l'e-commerce, on n'en est qu'au début du début du début. » Le prochain Google, peut-être pas, mais le prochain Vente-privée ?