Bull annonce avoir réalisé l'an dernier 1,3 milliard d'euros de chiffre d'affaires, ce qui représente une hausse de 4,6 % par rapport à 2010. La firme précise que sa division Computing a généré 807,8 millions d'euros et connait une augmentation de 5,7%. De même, Bull se félicite de la hausse de son activité dans le secteur des « Business Integration Solutions » en hausse de 3,2 % pour 312,9 millions de chiffre d'affaires. Enfin, dernier poste en croissance significative, Bull rappelle la vente de 2 supercalculateurs en France ainsi qu'au Japon.
Philippe Vannier, p-dg du groupe ajoute : « La mise en place de notre plan stratégique BullWay porte ses fruits et permet à Bull de confirmer ses objectifs à moyen terme, malgré le contexte mondial incertain. L'excellence technologique du Groupe et de ses équipes s'est illustrée cette année avec l'installation de deux supercalculateurs pétaflopique sur deux continents dans des délais record, performance unique au monde en 2011 ».
Par contre, Bull fait porter une charge de 34,5 millions d'euros à sa filiale Amesys. Le groupe invoque « la révision des perspectives d'activité telle que décrite précédemment et de nouvelles dispositions fiscales limitant l'utilisation de reports déficitaires ». Du coup, son résultat opérationnel s'établit désormais à 5,4 millions d'euros seulement contre 24,6 millions d'euros en 2010.
Les marchés n'ont semble-t-il pas apprécié la mesure et l'action a chuté de 3,1 % en bourse. Cette sanction est la conséquence des critiques formulées à l'encontre de la société Amesys qui avait été accusée d'avoir vendu au régime libyen plusieurs services permettant de surveiller l'ensemble des réseaux Internet et téléphonique du pays.