L'ouragan Sandy a frappé la côte Est des États-Unis dans la nuit du lundi 29 octobre, heure de Paris, entraînant dans son sillage son lot de catastrophes. Y compris dans le domaine informatique. Avec 160 Data Centers répartis sur les États du New Jersey, de la Virginie et de New York, plusieurs avaries ont été dénombrées, notamment des coupures temporaires de sites Internet.
La version française du site d'information Huffington Post renvoie par exemple vers la version américaine, après avoir affiché dans la matinée un message en anglais avertissant qu'« en raison de coupures de courant causées par le cyclone Sandy, notre site connaît des difficultés techniques ». Pour assurer l'intérim, le site a dû publier ses articles sur sa page Facebook et sur Twitter. Quant à la version américaine, elle est réduite au strict minimum et publie ses contenus sur une page de secours.
Selon un responsable d'un opérateur européen interrogé par l'AFP, « des milliers, voire des dizaines de milliers de sites Internet, de toute taille et partout dans le monde, sont indisponibles ».
Côté américain, le site d'informations Gawker est par exemple concerné. Il explique via un tweet que ses serveurs ont été touchés par une inondation. Gizmodo, qui a été temporairement hors ligne aussi, victime d'un problème d'alimentation dans un Data Center après une coupure de courant dans Manhattan. Même scénario pour BuzzFeed, qui a cessé d'émettre pendant plusieurs heures, avant de réapparaître.
L'origine de la panne viendrait de Datagram, un fournisseur d'accès Internet pour serveurs basé à New York, et qui a déploré 1,5 mètre d'eau dans ses bâtiments, ainsi qu'une panne de ses générateurs de secours, rapporte le site de CNN. Situé au 33 Whitehall Street à Battery Park, la société était en pleine zone d'évacuation. À 14h50 heure de Paris, Datagram annonce, sur son site Internet, attendre des renforts pour évacuer l'eau.