Relégué au second plan, Jonathan Ridell, principal développeur du projet Kubuntu, expliquait en 2012 que Canonical ne financerait plus ses travaux. Il vient de prendre sa revanche en présentant un support commercial.
Auparavant, Canonical plaçait sur le même plan les distributions Ubuntu et Kubuntu. La première était basée sur l'environnement de bureau GNOME tandis que la seconde répondait aux besoins des adeptes de KDE. Cependant, Canonical et l'équipe GNOME n'ont pu se mettre d'accord sur l'avenir des interfaces utilisateur et plutôt que d'adopter Gnome-Shell, Canonical a développé sa propre ergonomie avec Unity, en y concentrant ses investissements financiers.
M. Riddell explique avoir négocié un service de support commercial. Très répandu dans le domaine de l'open source, ce type de stratégie vise par exemple à distribuer gratuitement un système tout en proposant au client de financer une aide technique pour la personnalisation de ce dernier, le déploiement à grande échelle ou pour assurer un suivi. « Si vous êtes une société, une organisation ou un individu souhaitant pouvoir appeler un numéro de téléphone pour obtenir de l'aide alors ce service est fait pour vous. », affirme-t-il ainsi.
Ce support est assuré par la société Emerge Open basée au Royaume-Uni, laquelle promet de reverser l'ensemble des profits générés sur cette activité directement auprès de la communauté de Kubuntu. Retrouvez davantage d'informations sur cette page.