Cisco a annoncé plus tôt cette semaine ses résultats pour le troisième trimestre de son année fiscale. Pourtant, le quatrième trimestre devrait être moins bon, et Cisco revoit ses prévisions de long terme à la baisse.
Cisco a généré un chiffre d'affaires de 10,9 milliards de dollars au troisième trimestre de son année fiscale. Cela lui a permis de générer un bénéfice de 1,8 milliard de dollars, soient 33 cents par action (42 cents avant application des règles de comptabilité standardisées). C'est plus que ce qu'attendaient les analystes de Wall Street, qui attendaient 37 cents par action avant application des règles de comptabilité standardisées, sur un revenu global de 10,85 milliards de dollars. Les ventes de produits ont représenté 8,67 milliards de dollars au troisième trimestre, et les services 2,19 milliards de dollars.
Mais le quatrième trimestre ne devrait pas être aussi bon, puisque Cisco s'attend à une progression inférieure à 2% par rapport au quatrième trimestre de l'année précédente, voire nulle. En cause : la difficulté de s'imposer sur le marché des commutateurs réseaux (switches), et la faiblesse du groupe dans le secteur public, face à Juniper ou HP, très actifs dans le domaine. Cisco a même reconnu qu'il ne tiendrait pas ses prévisions vieilles d'il y a quatre ans. Alors qu'il imaginait croître de 12 à 17% par an, il ne pense plus être en mesure de tenir le rythme.
Les principales victimes de cette situation devraient être les employés de Cisco. Les intentions du groupe semblent claires : « Nous anticipons une réduction de la force de travail. Au niveau global et en prenant en compte à la fois nos employés à plein temps et contractuels, nous prenons le temps qu'il faut pour faire ce qui est bon pour notre activité et nos employés (...). La décision de réduire notre force de travail, que ce soit à plein temps ou à temps partiel, pour réduire les dépenses, est difficile. Ce n'est pas quelque chose que nous prenons à la légère, et nous communiquerons exactement ce que ces décisions signifient pour nos employés avant la fin de l'été. »