Dans un billet publié sur le blog de la Maison Blanche, Howard Schmidt, responsable de la cyber-sécurité au sein de l'administration d'Obama, présente les fruits de ses travaux pour sécuriser davantage le Réseau. Baptisé NSTIC (National Strategy for Trusted Identity Ecosystem), ce projet de loi a été développé en partenariat avec les agences gouvernementales, les entreprises partenaires mais également les défenseurs de la vie privée et le département de la sécurité intérieure.
« Les particuliers ne devraient plus avoir à se souvenir d'une liste non sécurisée d'identifiants et de mots de passe pour se connecter à divers services en ligne », déclare ainsi M.Schmidt. NSTIC est alors décrit comme un moyen unique de s'identifier sur divers sites Internet, qu'il s'agisse d'envoyer un courrier électronique, d'effectuer des virements à partir de son compte bancaire ou de consulter les archives numérisées de son carnet de santé. A l'instar du système Open ID, NSTIC devrait également apporter davantage de contrôle à l'utilisateur pour la gestion de ses données personnelles. Les internautes américains sont invités à commenter ce projet de loi jusqu'au 19 juillet prochain.
Dans l'Hexagone, Nathalie Kosciusko-Morizet, la secrétaire d'État à la Prospective et au Développement de l'économie numérique, présentait au mois de février le projet IDéNum, un dispositif similaire au NSTIC dont les expérimentations débuteront au second semestre 2010. « Le label IDéNum favorisera le développement des usages d'Internet. Il permettra d'accéder à de nouveaux services comme la souscription de contrats en ligne ou la demande d'allocations familiales ou sociales », déclarait la secrétaire d'Etat.
Si les nations semblent vouloir développer leurs propres solutions, d'autres comme Eugène Kasperky, espèrent voir naître un système d'identification global. Dans un entretien recueilli par ZDnet Asia en octobre 2009, l'éditeur des solutions de sécurité rappelait que l'Internet avait premièrement été créé pour les besoins des scientifiques. Selon lui, ces nouveaux moyens de communication n'auraient pas dû être présentés de la même manière auprès du grand public. « J'aimerais changer le mode de fonctionnement de l'Internet en présentant des lois - des passeports Internet, une police Internet et des accords internationaux - afin de réguler les standards du web », affirmait-il. Et d'ajouter : « Et si certains pays ne sont pas d'accords ou ne respectent pas ce contrat, alors il suffira de les déconnecter ».
La Maison Blanche planche sur sa version d'IDéNum
Publié le 28 juin 2010 à 15h10
Je suis rédacteur en chef adjoint de Clubic, et plus précisément, je suis responsable du développement éditorial sur la partie Logiciels et Services Web.
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