Le responsable réagit à la sortie de Patrick Pailloux, le directeur général de l'ANSSI. Ce dernier a en effet expliqué qu'il « existe des solutions permettant de s'équiper pour entrer en résistance contre la liberté totale dans l'utilisation des technologies de l'information. Il est autorisé d'interdire car non, dans une entreprise on ne travaille pas avec son terminal privé ».
De son côté, Microsoft entend ne pas rester sur le bord de la route avec son OS Windows 8, censé tisser des liens entre supports mobiles (smartphones, tablettes) et fixes. Son ambition est logiquement d'encadrer l'utilisation de ces terminaux dans un cadre professionnel. Dans cette optique, la firme estime qu'il convient, pour une entreprise, de mettre en place une série de mesures. Ainsi, le fait de prouver l'identité d'un utilisateur n'est pas suffisant pour une sécurité efficace, il est également souhaitable de connaitre une série d'éléments comme l'endroit depuis lequel le terminal se connecte, à quel type de données il tente d'accéder, est-il placé devant ou derrière un pare-feu...
En attendant, certains éditeurs de sécurité ont déjà lancé leur solution de gestion de flottes « compatible Windows 8 ». C'est notamment le cas du japonais Trend Micro et de son Worry-Free Business Security Services. Déployable via Windows Server 2012 ou en mode SaaS, l'outil se présente sous la forme d'un client applicatif. Les matériels sont alors couverts par un antivirus, un système de filtrage Internet, un antispam.
Le moteur permettant de faire tourner ces solutions de sécurité est situé dans une infrastructure Cloud chargée d'identifier les nouvelles menaces. Les analyses s'effectuent donc en arrière-plan et les mises à jour et autres signatures peuvent ainsi être déployées sur l'ensemble des plateformes.