Selon le texte, les « investissements étrangers dans certains secteurs doivent faire l'objet d'une autorisation ». Le décret prend ainsi en compte les activités dites « essentielles à la garantie des intérêts du pays en matière d'ordre public ou de sécurité publique ou de défense nationale ». Dans ce cadre, « l'intégrité, la sécurité et la continuité d'exploitation des réseaux et des services de communications électroniques » entrent dans le champ d'application du gouvernement.
Les opérateurs de réseau sont donc concernés par cette mesure qu'il s'agisse de communications, de transport d'électricité, d'eau, de gaz, d'hydrocarbures... Il faut entendre par là les réseaux dits critiques permettant d'alimenter en énergie ou de faire transiter l'information sur le territoire.
Arnaud Montebourg justifie cette mesure de patriotisme économique par le fait de protéger certains intérêts stratégiques de la France et ayant un pouvoir plus conséquent « bloquer des cessions, exiger des contreparties », explique-t-il dans un communiqué.