Elle propose également de réfléchir à la mise sur pied d'une sorte d'autorité supranationale chargée des questions de protection des informations personnelles. Par exemple, Viviane Reding regrette qu'à ce jour, certains organismes de protection ne puissent pas toujours agir lorsqu'un opérateur d'un pays tiers est requis pour faire cesser un traitement de données personnelles. Cette nouvelle entité pourrait ainsi prendre des « décisions dans certains cas particuliers » précise-t-elle.
Autre cheval de bataille, la responsable invite les autorités à réfléchir à ce que « chaque internaute dispose de la possibilité de supprimer leurs données personnelles disponibles en ligne à chaque instant. A mon sens, une entité n'a aucune légitimité pour conserver indéfiniment de telles informations ». Enfin, elle propose que les Cnil de chaque pays bénéficient des mêmes pouvoirs. Elle préconise donc un alignement à la hausse des prérogatives de chaque entité nationale.