Pour Orange, la plateforme visée servait en particulier pour ses campagnes commerciales, notamment pour l'envoi de courriers électroniques et de SMS. Après que la société a admis ces dysfonctionnements, la Cnil a mené une enquête auprès de l'opérateur. Elle livre désormais ses conclusions.
Elle estime que les dysfonctionnements ayant engendré la faille de sécurité ont certes depuis été corrigés. « Toutefois, plusieurs lacunes en termes de sécurité des données ont été identifiées et ont justifié l'engagement d'une procédure de sanction », précise-t-elle. La Cnil reproche par exemple à Orange de n'avoir pas fait réaliser d'audit de sécurité avant d'utiliser la plateforme technique de son prestataire.
Second point à la charge d'Orange, l'organisme rapporte dans une note que la société a envoyé de manière non sécurisée à ses prestataires les mises à jour de ses fichiers clients et « qu'aucune clause de sécurité et de confidentialité des données n'avait été imposée à son prestataire ». La sécurité des données n'était donc pas assurée dans l'ensemble de la chaîne, ce que reproche la Cnil en émettant cet avis à l'encontre d'Orange.
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