© Farknot Architect / Shutterstock
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Les firmes qui proposent des solutions VPN promettent de nombreuses évolutions en matière de confidentialité. Parmi elles, l'application d'une stricte politique de non-journalisation fait souvent bonne figure pour tenter de rassurer les utilisateurs potentiels.

Afin d'accroître une bonne fois pour toutes sa crédibilité sur le sujet, Private Internet Access (PIA) a choisi de faire auditer son VPN. Et c'est un succès !

La non-journalisation malgré une domiciliation aux États-Unis, cela semble avéré chez PIA

Pour tenter de préserver votre anonymat en ligne, que ce soit via votre réseau domestique ou le Wi-Fi de la gare du coin, le réseau privé virtuel (VPN) peut constituer un allié de poids. Dans cette perspective, l'application d'une politique de non-journalisation est essentielle pour naviguer incognito sur le Net. Or, avec une domiciliation aux États-Unis depuis sa création en 2010, Private Internet Access a dû, à plusieurs reprises, certifier qu'il n'enregistrait aucune des pratiques de sa clientèle.

Dans cette perspective, la firme a commandé un audit à l'un des plus grands cabinets au monde, Deloitte, pour inspecter la configuration de ses serveurs. Il en résulte que PIA parvient, au 30 juin 2022, à pleinement respecter sa politique interne de confidentialité. Ainsi, les utilisatrices et utilisateurs du VPN ne sont pas identifiés une fois connectés, pas plus que leurs activités ne sont référencées dans un journal interne à PIA.

En effet, l'une des composantes du fameux Patriot Act, le Freedom Act, a été reconduit en 2020 par le Sénat américain avec toutes les libertés que cela comporte pour permettre au FBI de lancer des investigations ou de surveiller en ligne. La potentielle collecte et détention de données par des firmes domiciliées aux États-Unis peut donc être sujette à une exploitation par ce même FBI dans le cadre d'une enquête… sauf quand elles n'existent pas.

Des antécédents judiciaires plaident (déjà) en faveur de PIA

Pour parvenir à un tel résultat en matière de politique de non-journalisation, PIA emploie des serveurs RAM programmés pour redémarrer régulièrement et ainsi faire disparaître toute trace à chaque fois qu'ils s'éteignent. Aujourd'hui filiale de Kape Technologies, en compagnie notamment de CyberGhost VPN , mais aussi d'ExpressVPN et de ZenMate, Private Internet Access a déjà prouvé par deux fois, en 2016 et en 2018, que sa politique dite « no-log » était efficace.

En effet, à chaque fois que sa société mère d'alors, London Trust Media, a été priée de soumettre des journaux d'activité au FBI et à la justice américaine, celle-ci n'a tout simplement pas pu les fournir, puisqu'elle n'enregistre pas d'historique d'activité. Cet audit sera-t-il donc suffisant pour que PIA n'ait plus à justifier sa confidentialité, désormais ?

Private Internet Access
  • storage10000 serveurs
  • language84 pays couverts
  • lan10 connexions simultanées
  • moodEssai gratuit 30 jours
  • descriptionPas de log de données
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Source : PIA