Par contre, le portail ne donnait que très peu d'informations sur l'identité de son éditeur. Une seule phrase était mentionnée et le responsable du site expliquait « appartenir à un grand groupe de distribution » sans toutefois préciser lequel. Une interrogation levée ce lundi par l'UFC-Que Choisir qui indique être à l'origine de cette initiative.
En effet, l'opération avait pour but de sensibiliser les internautes à l'utilisation qui peut être faite de leurs données personnelles. Elle avait également pour objectif de leur faire comprendre qu'ils ne doivent pas « brader » leurs informations personnelles au plus offrant sans réelle garantie sur leur traitement. En effet, le site n'affichait aucune mention au sujet d'une autorisation de la Cnil pour conserver ces données, ajoute l'UFC.
L'organisation estime ainsi que sur 1 133 inscrits (après nettoyage de la base), « 76 % des consommateurs ont rempli la quasi-totalité du questionnaire. Ainsi, seulement 7 % d'entre eux n'ont mentionné que leurs nom/prénom/e-mail (les seuls champs obligatoires). De même, 57 % des inscrits ont donné des informations concernant des tiers, enfin 56 % des inscrits ont donné des informations sur leurs dépenses », ajoute l'UFC. Un faux site donc, mais qui soulève de réelles interrogations.