Les utilisateurs de Windows pourront-ils bientôt utiliser les applications de paquets KDE ? L'interface KDE pour Windows a été dévoilée dans sa version 4.5.4 la semaine dernière. Pas tout à fait stable, elle permet néanmoins d'installer les applications KDE les plus populaires.
KDE est l'une des deux interfaces les plus populaires dans le monde des distributions GNU / Linux. Rivale de GNOME (KDE est par défaut sur Kubuntu, Knoppix, ou Mandriva par exemple, tandis que GNOME est l'interface par défaut d'Ubuntu ou OpenSuse), elle peut être librement installée sur toutes les distributions GNU / Linux.
Les développeurs de KDE ont annoncé en fin de semaine dernière que les paquets de la version Windows ont été publiés en version 4.5.4. « L'équipe KDE pour Windows est ravie d'annoncer la publication de paquets pour Windows de 4.5.4 de KDE Software Compilation. Cette sortie est doublement importante car elle remet l'initiative KDE pour Windows sur les rails après un long travail de fond, et parce qu'elle apporte quelques uns des derniers logiciels KDE aux utilisateurs de Windows, » explique le blog KDE.
Concrètement, KDE est déjà téléchargeable et installable pour Windows. Dans les faits, KDE réserve encore cette manipulation à ceux qui veulent tester l'interface, et n'en fais pas la publicité pour une utilisation définitive en production. Cela pourrait venir dès la version 4.6. Mais KDE fonctionne déjà plutôt bien sur Windows, malgré quelques bugs restants. On peut déjà télécharger KDEWin Installer.
L'installation de KDE permet d'accéder à des logiciels normalement réservés au monde GNU / Linux. Digikam, Kile, Konqueror ou encore le fameux lecteur musical Amarok sont librement téléchargeables directement dans l'installeur de KDE. Encore instables pour certaines applications, elles sont cependant utilisables dans l'ensemble.
NB : On ne parle pas ici de l'interface graphique, mais bien de KDE Software Compilation, qui permet de faire tourner des applications KDE sur Windows. Aucun changement n'est apporté à l'interface graphique, donc.