Lorsque l'action Microsoft se porte bien, la fortune de son cofondateur grimpe. En croissance de 33,9 % sur les douze derniers mois, le titre de la société informatique a porté la richesse de Bill Gates au cap des 90 milliards de dollars. Pourtant, ce n'est pas uniquement grâce à l'éditeur de Windows que l'homme le plus riche du monde est devenu plus fortuné encore. Il le doit également à ses parts dans Ecolab, dont le titre a bondi 11,2 % en un an.
Ce géant américain est numéro un mondial des technologies et services de l'eau, et Bill Gates en est même devenu le premier actionnaire en mai 2012, en portant sa participation de 10,8 %, à quelque 25 % du capital. D'après le Bloomberg Billionaires Index, qui établit le classement mondial des milliardaires chaque jour, le cofondateur de Microsoft a accru sa fortune de 7,4 % en un an, et de 6,2 milliards de dollars depuis janvier.
Bill Gates accroît ainsi son avance sur le numéro deux, Amancio Ortega, l'homme d'affaires connu notamment pour être à l'origine de la marque de prêt-à-porter Zara, et riche de 76 milliards de dollars. Mais dans la sphère high-tech, le dauphin de Gates est le fondateur d'Amazon, Jeff Bezos. Également porté par une action en grande forme ces douze derniers mois (+53,6 %), l'homme a vu sa richesse grimper de 11 %, à 66,2 milliards de dollars.
Classement des milliardaires au 22 août 2016 - Crédit : Bloomberg.
Âge d'or des valeurs tech
Il pourrait néanmoins se faire dépasser d'ici la fin de 2016 par Mark Zuckerberg, dont la fortune a progressé de 19,6 % en un an, à 54,7 milliards de dollars. Il profite lui aussi de la très bonne santé de sa société, Facebook, dont le titre s'est apprécié de 44,2 % en une année. Parmi les quinze premières fortunes mondiales, Bloomberg recense ainsi six personnalités de la tech, dont Larry Ellison (Oracle), Larry Page et Sergey Brin (Alphabet).Si l'on dézoome un peu plus sur le marché boursier américain, et que l'on observe les cinq dernières années, on observe que les valeurs technologiques ont explosé, surtout chez les GAFA : +224 % pour Alphabet, +113 % pour Apple, +225 % pour Facebook et même +324 % pour Amazon. Si bien que le secteur high-tech pèse désormais 21 % de l'indice S&P 500 - qui se base sur les 500 plus grandes entreprises cotées sur les bourses américaines.
Le poids des sociétés high-tech est cependant encore loin des 34 % atteints au plus haut de la bulle de 2000.
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