© Clubic.com / Twitter
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Se séparer de la moitié des employés de Twitter après son rachat ne suffisait pas : des prestataires externes en ont aussi fait les frais.

Ce week-end, 4 400 personnes externes au réseau social désormais détenu par Elon Musk ont en effet découvert au débotté qu'elles n'ont plus de travail.

Nettoyage d'automne

Après les licenciements massifs ayant mené vers la porte la moitié des employés du réseau social, l'entreprise s'est attaquée ce dimanche aux prestataires. Ce dans le but d'opérer des coupes budgétaires afin d'éviter une éventuelle faillite de Twitter.

Selon différentes sources, plus de 4 000 personnes ont ainsi appris de manière peu cérémonieuse la mauvaise nouvelle. Certains prestataires l'ont découvert en se préparant à travailler et en constatant qu'ils avaient perdu leur accès aux systèmes internes de Twitter.

D'autres l'ont su simplement en lisant des rapports relatifs aux dites coupes budgétaires sur le réseau social. Le dénominateur commun de toutes ces pertes d'emploi est le fait que les prestataires externes n'ont reçu aucun avertissement en bonne et due forme par la plateforme.

Des emplois et une plateforme en danger

Les 4 400 prestataires externes ainsi écartés sans sommation travaillaient majoritairement dans le marketing, la maintenance du réseau social ou encore la modération. Une mesure qui s'inscrit dans une volonté pour le nouveau dirigeant de Twitter de limiter au maximum la modération en son sein.

Un manager de la plateforme a ainsi rapporté qu'un de ses contractuels avait « perdu subitement ses accès alors qu'il apportait des changements critiques à notre politique pour la sécurité des enfants ». Cette séparation subite laisse ainsi potentiellement la modération et l'infrastructure même de Twitter en friche.

Depuis la vague de licenciement opérée au début du mois, nombre de prestataires externes s'étaient de plus retrouvés dans des équipes réduites à peau de chagrin, sans personne pour valider leurs heures de travail. Il se pourrait donc qu'ils ne soient jamais payés pour les deux dernières semaines réalisées.

Entre cela et le chaos généré par le système de certification payante Twitter Blue, l'oiseau bleu est certes « sorti de sa cage », mais lâché dans un terrible capharnaüm.

Source : Casey Newton via Twitter