Entre les failles de sécurité et la campagne de dénigrement contre Google, Facebook n'a pas bonne presse ces derniers jours. Jamais deux sans trois : le réseau social fait face à une autre polémique concernant la suppression du compte d'un utilisateur qui n'avait rien à se reprocher... Si ce n'est être un homonyme du fondateur du site, Mark Zuckerberg.
En l'occurrence, le Mark Zuckerberg en question est avocat à Indianapolis. Son nom complet est Mark S. Zuckerberg, alors que celui du créateur de Facebook est Mark E. Zuckerberg : un rapprochement déjà problématique pour l'avocat dès la popularisation de Facebook. « Si vous aviez tapé mon nom dans Google en 2004, vous m'auriez trouvé » explique-t-il sur son site qui détaille sa mésaventure. « En effectuant la même recherche 2 ans plus tard, vous ne m'auriez pas trouvé du tout » ajoute-t-il, expliquant avoir été évincé du Web par son célèbre homonyme.
Il ne peut en rester qu'un
L'avocat explique avoir rencontré des difficultés en 2008 pour s'inscrire sur Facebook, puisqu'il a dû envoyer des copies de son permis de conduire, de son certificat de naissance et de sa licence d'avocat au réseau social, pour attester de la véracité de son état civil. Une mise au point qui n'a pas empêché le site aux 600 millions de comptes de supprimer celui de Mark S. Zuckerberg il y a quelques jours, en prétextant une usurpation d'identité.
Agacé par la situation, l'avocat a fait part de son histoire aux médias locaux qui s'en sont fait l'écho, à l'instar du quotidien Indy Star. L'affaire a rapidement été reprise sur Internet, et est arrivée aux oreilles de Facebook qui a réagi hier. « Nos spécialistes examinent chaque jour des milliers de pages qui leur sont signalées, et font parfois des erreurs » explique un porte-parole du site. « Nous avons réactivé le compte de cette personne et lui avons adressé un email pour nous excuser ». Mark S. Zuckerberg a donc récupéré ses accès, s'octroyant au passage un petit coup de pub pour son cabinet spécialisé dans les faillites: il se propose même d'aider le PDG de Facebook s'il rencontre des problèmes financiers, « au nom de notre homonomie » ajoute-t-il. Sans rancune ?