Deux jours après avoir annoncé une donation de 45 milliards de dollars en actions Facebook, Mark Zuckerberg répond à la critique et défend ses choix dans un communiqué publié sur le réseau social.
Le jeune papa de 31 ans veut renvoyer dos au mur tous ceux qui l'ont accusé d'avoir agi non tant par charité mais dans le but de créer une plateforme financière qui échapperait aux impôts. En effet, le transfert des capitaux de Facebook vers sa nouvelle fondation lui permettrait d'éviter de payer des taxes sur les plus-values et de s'affranchir des droits de succession s'il décidait d'en léguer une partie à ses enfants. De même, le statut particulier de sa fondation philanthropique (société à responsabilité limitée) lui laisse une grande marge de manœuvre quant à ses investissements, et n'implique pas nécessairement qu'il soutienne des œuvres caritatives plutôt que ses propres affaires.
Mais dans ce post Facebook, Zuckerberg rappelle que cette fondation vient appuyer des financements aux associations déjà amorcés par le passé comme pour Start-up : Education ou Breakthrough Energy Coalition pour les énergies vertes. Il déclare apporter également une aide majeure à la politique publique du gouvernement actuel via l'hôpital de San Francisco ou le Centre pour le contrôle et la prévention de la maladie d'Ebola.
Après les remerciements et l'optimisme affiché, le co-fondateur de Facebook n'oublie pas de répondre aux accusations portées à son encontre au sujet des taxes : « En passant par une LCC (société à responsabilité limitée) plutôt que par une fondation traditionnelle, nous n'aurons aucun avantage fiscal. Cela nous permet juste de gagner une flexibilité qui nous permettra de remplir plus efficacement notre mission. En fait, nous aurions eu des avantages fiscaux en transférant nos capitaux dans une fondation traditionnelle, mais pas en ayant recours à une LLC. »
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