Elon Musk n'a jamais caché ses craintes, un peu dystopiques et issues de la Science-Fiction, concernant les IA. Mark Zuckerberg, de son côté, semble avoir une confiance totale dans cette évolution technologique majeure du 21e siècle.
Elon Musk et Mark Zuckerberg croisent le fer concernant l'Intelligence Artificielle
Ils ne se sont pas fâchés l'un avec l'autre mais le feuilleton pourrait durer encore longtemps : tout a commencé en juillet 2017 lorsqu'Elon Musk a une nouvelle fois émis des craintes sur l'IA. Pour lui l'Intelligence Artificielle est « le plus grand danger pour la civilisation humaine » ; il avait ajouté que sa volonté de coloniser Mars était une échappatoire aux dérives possibles.La réponse de Mark Zuckerberg ne s'est pas faite attendre : le 24 juillet 2017, lors d'un live Facebook, il a répondu indirectement à Elon Musk estimant que ce denier avait des propos « plutôt irresponsables » concernant l'IA. Ses propos ont en effet de quoi inquiéter la population.
Le lendemain, sur Twitter, Elon Musk a taclé directement Mark Zuckerberg en déclarant que la compréhension du fondateur de Facebook sur le sujet était « limitée ».
I've talked to Mark about this. His understanding of the subject is limited.
— Elon Musk (@elonmusk) 25 juillet 2017
Deux visions qui ont deux implications sur le monde
Musk et Zuckerberg défendent chacun une vision de l'Intelligence Artificielle et l'on retrouve ces divisions dans le monde scientifique. La question est de savoir si l'IA sera en mesure de développer, ou non, une véritable « conscience ». Si oui, on parle alors d'« IA forte » (qui est opposée à « IA faible », une IA qui n'a pas de conscience propre) et c'est celle qui inquiète Musk : comment savoir ce qu'elle va conclure sur le monde, l'Homme et ses actions ? Comment savoir si elle ne va pas donner lieu à un scénario façon Terminator où Skynet s'est lancé dans une guerre contre l'humanité ?C'est ce scénario, très hollywoodien, qu'Elon Musk veut éviter lorsqu'il réclame que l'Intelligence Artificielle et les recherches qui lui sont associées soient soumises à une réglementation stricte. Une demande qu'il a formulée à plusieurs reprises mais qui ne fait pas les affaires de Mark Zuckerberg et des autres géants de la high-tech qui travaillent tous sur l'Intelligence Artificielle, Alphabet et sa filiale Deep Mind en premier lieu. Réglementer les recherches signifierait freiner le développement de l'IA qui est vue comme un levier de croissance majeure dans la Silicon Valley et comme un champ de recherche extrêmement vaste pour les scientifiques.
Et le débat est loin d'être tranché...
Pour trouver une recette, faites appel à l'intelligence artificielle