reparabilite

Voté en fin d’année dernière dans le cadre de la loi antigaspillage, l’indice de réparabilité deviendra obligatoire en France à partir du 1er janvier.

À la manière de l’étiquette énergie, ce système de notation doit permettre aux clients d’avoir rapidement connaissance du niveau de réparabilité d’un appareil.

Une note de réparabilité allant de 1 à 10

En France, la lutte contre l’obsolescence et le gaspillage aura bientôt une nouvelle arme à son arsenal : un indice de réparabilité pour les appareils électroniques. Le dispositif sera obligatoire dès le 1er janvier. Dans la lignée de la loi de 2015 qui oblige les constructeurs à mentionner la durée de disponibilité des pièces détachées, cet indice vise à apporter plus de transparence.

En pratique, les fabricants devront apposer l’indice de réparabilité sur les appareils électroniques tels que les ordinateurs portables, les smartphones, les téléviseurs, les machines à laver ou encore les tondeuses à gazon.

Un indice qui devrait avoir des répercussions bénéfiques

À l’instar des notes attribuées par le site iFixit, celles de l’indice vont de 1 à 10. La notation prend en compte cinq critères : la facilité de réparation, qui inclut l'accessibilité des outils requis et la qualité de la documentation fournie par le constructeur ; la disponibilité et le prix des pièces détachées ; enfin, le dernier critère dépend du produit. Dans le cas d'un smartphone ou d'un ordinateur par exemple, le support logiciel — pertinent, quand on considère que plus de quatre consommateurs sur 10 ont une machine avec un OS obsolète ou en fin de vie.

Naturellement, cet indice de réparabilité devrait avoir plusieurs effets bénéfiques : accroître la transparence vis-à-vis du consommateur incitera certainement les constructeurs à obtenir un meilleur score, autrement dit à rendre leurs produits plus faciles à réparer. Logiquement, cet allongement de la durée de vie aura des répercussions positives à la fois pour l’environnement et pour le portefeuille des clients.