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Sale temps pour celles et ceux qui espéraient encore compter sur les VPN pour communiquer en Iran.

Déjà que la communication par les réseaux sociaux et la disponibilité du réseau sont deux fronts solidement entamés par le gouvernement iranien, les VPN sont aussi dans le collimateur de ce dernier.

Après les réseaux sociaux et Internet, le gouvernement iranien s'attaque aux VPN

Alors que la lutte se poursuit depuis plus d'un mois en Iran entre, d'une part, le régime en place et, d'autre part, une partie de la population iranienne se révoltant depuis la mort de Mahsa Amini, une nouvelle étape vient d'être franchie. Le 20 octobre 2022, le ministre des Technologies de l'Information et des Communications, Issa Zarepour, a durci (encore) le ton, cette fois à l'égard des VPN.

Déjà que la bande passante a été réduite, et les accès aux réseaux sociaux Instagram et WhatsApp, suspendus, de nombreux VPN, sans qu'une liste exhaustive ne soit connue, ne seraient désormais plus utilisables en Iran. Alors que ce ministre avait appelé à « criminaliser » l'usage d'un VPN le 18 octobre dernier, il affirme désormais que « la vente des VPN est illégale, des efforts sont faits pour que cela soit déclaré comme un délit ».

Toujours pour détourner l'attention sur la volonté réelle du gouvernement, à savoir couper le sifflet des manifestants du pays, M. Zarepour se justifie de manière lunaire en arguant que « les logiciels VPN portent atteinte aux appareils et aux téléphones portables, car cela ouvre la voie aux hackers qui peuvent pirater les smartphones ». Y croira qui le voudra.