Dans son volet portant sur la garantie des libertés publiques, la candidate écologiste promet d'abroger l'Hadopi afin d'instaurer, en lieu et place de l'autorité, une « légalisation du partage non marchand ». Elle propose donc la mise en place d'une sorte de licence globale puisque les internautes mais également les FAI seraient soumis à contribution.
La représentante du parti écologiste estime que l'effort fourni par les internautes et les professionnels du secteur pourrait atteindre 1 milliard d'euros. Une partie de cette somme sera alors destinée à soutenir la création culturelle. Une position relativement originale puisqu'aucun autre candidat n'a expressément formulé de proposition visant à taxer de manière directe les internautes.
Dans cette optique, Eva Joly précise qu'elle compte imposer « une nouvelle fiscalité de l'art et de la culture, qui favorise la circulation des biens culturels art et essai, en commençant par appliquer le taux super réduit de TVA aux œuvres écrites, littéraires, artistiques et philosophiques ».
La candidate préconise également d'encourager l'ensemble des échanges sur Internet et propose de favoriser « l'usage des standards ouverts et des logiciels libres ». Enfin, on notera la volonté de la représentante des Verts à l'élection d'abroger les lois Loppsi 1 et 2.
L'Écologie, la Solution : le projet présidentiel d'Eva Joly