© Stock-Asso / Shutterstock
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La gauche française vient d'effectuer plusieurs propositions au Parlement pour soutenir les employés ayant à souffrir de la canicule.

Avec un réchauffement climatique de plus en plus prégnant, de nouvelles questions émergent, dont celles des conditions de travail, qui deviennent alors particulièrement compliquées. La France Insoumise vient dans ce cadre de déposer une nouvelle proposition de loi pour éviter aux salariés de trop en souffrir.

Un temps de travail aménagé ?

La canicule, c'est autant la sécheresse qu'un quotidien perturbé, notamment sur le lieu de travail. Fortes de ce constat, les députées Mathilde Panot et Caroline Fiat ont déposé au Parlement une proposition de loi destinée à « adapter le Code du travail aux conséquences du réchauffement climatique ».

Afin d'éviter des drames liés aux trop grandes chaleurs, 6 accidents du travail mortels ayant été listés en août dernier par Santé Publique France comme potentiellement liés à la canicule, elles proposent la mise en place de nouveaux droits. Ainsi, elles suggèrent de réduire le temps de travail journalier à 6 heures lorsque le niveau 3 de vigilance météorologique est atteint, et de cesser l'activité au niveau 4.

Des « temps de pause réguliers sans perte de salaire lorsque la température dépasse un certain seuil sur un lieu de travail intérieur ou extérieur » sont aussi évoqués, ce seuil devant différer selon le territoire sur lequel se trouve le travailleur, et selon sa profession.

Le soleil bientôt dans le Code du travail ? © S B Stock / Shutterstock
Le soleil bientôt dans le Code du travail ? © S B Stock / Shutterstock

Vers un nouveau droit de retrait ?

La situation pourrait en effet exiger du changement dans le Code du travail, qui ne prévoit pas de rester chez soi lorsque les températures atteignent des niveaux inquiétants. Des témoignages évoquent des employés devant travailler en intérieur sans climatisation alors que le thermomètre est très élevé, du fait de l'absence justement de ce genre de disposition.

Cette situation pourrait bien changer, puisque les écologistes ont suivi le mouvement et ont mis sur la table 20 mesures d'urgence, destinées à « passer l'été ». L'une d'elles, qui serait inscrite dans le Code du travail, permettrait à tout employé de faire jouer un droit de retrait dès que la température atteindrait les 33 °C. En attendant que de telles mesures soient mises en place, nous avons listé pour vous quelques conseils afin d'éviter la surchauffe de votre matériel informatique en cette période de forte chaleur.

Sources : BFMTV, L'Opinion